Emmanuel Foëx
Ces édifices qui bordent ce fleuve majestueux affirment tout au long de ces prises de vue leur distinction et leur discrétion: elles s’intègrent dans le paysage, en font partie mais aussi le soulignent. Elles sont également le miroir de l’époque à laquelle ils ont été construits: lignes obliques caractéristiques des années 50, baroque industriel, romantisme du début du siècle, modernisme des années 60 etc…
Pas de présence humaine mais un jeu d’élégance qui n’est pas loin de nous rappeler un défilé de mode…
Les 10 questions « Conf’» à Emmanuel Foëx
Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?
Vit et travaille à Genève. Recherches portant sur l’architecture industrielle dans le monde alpin et le paysage en tant que thématique documentaire.
Quel est votre parcours photographique ?
Autodidacte pour les débuts puis spécialisation à la New York University.
Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?
Dépend totalement du sujet.
Comment naissent vos photos (prise de vue, traitement, impression) ?
Dans l’ordre cité entre parenthèses, l’impression étant celle du livre précédant d’éventuels tirages.
Qu’est-ce qui les inspire ?
Dépend totalement de l’objet.
Quels sont les photographes que vous admirez ?
Dans le désordre : Bernd & Hilla Becher, Walker Evans, Edward S. Curtis, Gabriele Basilico, Balthasar Burkhard.
Quelle photo aimeriez-vous réaliser ?
La prochaine…
Quels sont vos projets actuels ?
Une nouvelle investigation dans les Alpes.
Qu’avez-vous envie de nous montrer lors de la prochaine édition des Confrontations ?
Voir question précédente.
Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?
Confronter au sens intransitif : être attenant