Julie de Waroquier

Julie-de-Waroquier

A seulement vingt-quatre ans, Julie s’est inventé un univers photographique qui lui a déjà ouvert les portes des plus grandes expositions et l’a vu lauréate de nombreux prix.
Dans cet univers de songes pastels où se mêlent poésie et symbolisme, tout est aérien, léger, vaporeux. Chaque image est comme un conte miniature au format carré. Là, un souffle de vent, un nuage ou une longue branche de lierre pénètrent un décor parqueté où repose l’endormie qui nous accueille en son rêve. Ici, des papillons et des oiseaux dansent autour de bras tendus tandis que des robes légères s’envolent et tournent comme ces bulles qu’elles finissent par rejoindre entre deux eaux dormantes…
“… une invitation à explorer un univers oscillant entre rêve et réalité, une promenade entre deux mondes, une rêverie sous la surface du réel.” J. de W.

Copyright © 2014 – Julie de Waroquier
www.juliedewaroquier.com

Les 10 questions Conf' à Julie de Waroquier

1Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?

Je suis une photographe de 24 ans, également étudiante/enseignante en philosophie. Je crée des images qui prennent source dans l’imaginaire.

2Quel est votre parcours photographique ?

J’ai commencé presque par hasard, quand on m’a offert un petit compact pour mes 18 ans. J’ai très vite pris goût à créer des histoires en images. J’ai cultivé ce goût, jusqu’à développer mes premiers projets professionnels en 2010. Depuis, je partage ma vie entre photographie et philosophie.

3Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?

Il y a plusieurs critères, le premier étant de regarder si la photo répond à la démarche initiale. Ensuite, dans le cadre de cette démarche, c’est sans doute un équilibre subtil entre composition esthétique et déploiement de sens. Mais si on savait rationaliser, quantifier ou décrire cet équilibre, il y aurait une recette préfabriquée pour produire des bonnes photos…

4Comment naissent vos photos (prise de vue, traitement, impression) ?

La plupart du temps, c’est très rapide. Je réalise beaucoup d’autoportraits, ce qui me donne l’avantage d’une séance solitaire rapide. Même avec un modèle, comme je sais exactement ce que je veux, une séance dure rarement plus de 20 minutes. Vient ensuite l’étape du traitement, que j’aime tout autant. Je tâtonne toujours un peu avant de trouver le rendu qui correspond à celui que j’ai dans la tête. Enfin, la plupart de mes images finissent sur le web, et certaines en exposition, ou en impression, selon les opportunités !

5Qu’est-ce qui les inspire ?

C’est très diffus. Tout m’inspire inconsciemment, tout se mélange dans ma tête et ressort unifié de manière improbable dans une ou plusieurs photos.

6Quels sont les photographes que vous admirez ?

Il y en a beaucoup, et cela change régulièrement à mesure que mes propres goûts évoluent… je citerais surtout Dorothy-Shoes que j’admire depuis toujours.

7Quelle photo aimeriez-vous réaliser ?

Si j’ai une envie de photo, elle est sûrement déjà en cours de préparation… et je ne parle jamais de mes photos avant de les avoir finies, par superstition !

8Quels sont vos projets actuels ?

Je vais participer prochainement à plusieurs festivals et rencontres photographiques ; peut-être une exposition personnelle, c’est à confirmer, je croise les doigts ! Mais j’aimerais surtout me concentrer sur la réalisation de nouvelles images.

9Qu’avez-vous envie de nous montrer lors de la prochaine édition des Confrontations ?

C’est encore en réflexion, j’espère pouvoir présenter au moins une série nouvelle, un travail plus récent donc.

10Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?

La richesse des échanges, de regard en regard.