Jean-Paul Crespi
Les 10 questions Conf' à Jean-Paul Crespi
Je pratique la photographie depuis plus de 30 ans. Sans excès, par accumulation, juste pour le plaisir de capter une lumière, des ambiances, des visages, des sensations. Infidèle à l’argentique, la photographie est un outil personnel, une plume et un encrier pour rendre visible et expressif mon regard sur des instants de vie.
Mon parcours photographique s’est construit lentement, sans jamais m’imposer une quelconque rigueur de l’exercice. Un chemin de plaisir et d’observations, de rencontres et de découvertes. Une photographie reste un mystère.
Une réponse.
Une photographie est une rupture avec une réalité, un découpage et un choix, une expérince intérieure, un silence. Pour prendre forme, une image doit s’imposer. A cet instant précis, elle devient réalité, un fragment de mon travail photographique.
Ma volonté d’inscrire une photographie comme une archive.
Trois photographes, leurs parcours et leurs images se sont imposés : James Nachtwey, Sebastião Salgado et Alexey Titarenko. Trois voyages photographiques très personnels et investis. Et cette citation de Marc Riboud : « La photographie ne peut pas changer le monde, mais elle peut montrer le monde surtout quand le monde change ».
Précise ou inconsistante, toute photographie a le mérite d’exister. Elle est une expérience, un pas de plus, une étape. J’aimerai déjà réaliser ma prochaine image.
Mon seul projet : poursuivre le travail entrepris, au rythme de mes rencontres, de mes envies, sans chercher à m’imposer une idéée. Les lettres de l’alphabet s’assemblent pour créer des mots. Aujourd’hui, il pourrait me manquer une voyelle.
Mes photographies pour un partage.
« Confrontations photographiques » : une comparaison et une rencontre, un affrontement amical, une opportunité pour chaque visteur de découvrir des univers photographiques singuliers.