Jérôme Obiols
Copyright © 2016 Jérôme Obiols
On aime les paradoxes : ici le thème de la lumière est « éclairé » par les étoiles scintillant au-dessus de nos montagnes.
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Les 10 questions Conf' à Jérôme Obiols
1Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Jérôme Obiols, je suis Lyonnais, j’ai 38 ans.
Quel est votre parcours photographique ?
J’ai acheté mon premier réflex avant l’an 2000, mon parcours photographique a donc commencé à l’ère argentique. J’ai commencé par de la photo urbaine en N&B, je développais moi même mes tirages. Puis j’ai découvert les Alpes au début des années 2000 et je me suis passionné pour la montagne. Auteur photographe depuis 2013, je me définis comme un photographe paysagiste montagnard.
3Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?
Bonne question… Peut être tout simplement qu’une bonne photo est une image qui parle, qui plait aux autres encore plus qu’à soi même.
Comment naissent vos photos (prises de vue, traitement, impressions) ?
Cela dépend. Une partie de mes images sont le fruit du hasard et de l’opportunisme, être là au bon endroit au bon moment. D’autres sont clairement pensées, préméditées, j’essaye de limiter le hasard au maximum. Je me rend sur des lieux connus, en ayant en tête une composition, une ambiance. C’est le cas de la plupart des images de l’exposition que je présente ici.
Qu’est ce qui les inspire ?
La composition, la beauté de la scène, mais surtout la lumière et l’ambiance.
Quels sont les photographes que vous admirez ?
A mes débuts je me suis beaucoup inspiré des photographes comme Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson et surtout Willy Ronis. Concernant la photo de montagne, ce sont deux photographes américains qui me viennent immédiatement à l’esprit. Comment ne pas citer Ansel Adams, et Galen Rowel, qui furent tous deux visionnaires. Plus près de nous, j’apprécie beaucoup la vision des montagnes que propose d’Alexandre Deschaumes et aussi, dans un tout autre style, Emmanuel Boitier.
Quelle photo aimeriez-vous réaliser ?
Une belle image en haute montagne, à un endroit difficile d’accès, faite de nuages, de lumière, de cimes effilées, de neige et de roc.
Quels sont vos projets actuels ?
Je travaille actuellement sur un projet de série en noir et blanc en montagne. C’est un travail que j’ai entamé depuis quelques années et que j’espère finaliser d’ici un an ou deux. J’expérimente également un autre façon de regarder et de montrer les paysages, mais il est encore trop tôt pour en parler, j’ai encore besoin de mûrir ce projet.
Qu’avez vous envie de nous montrer lors de la prochaine édition des Confrontations ?
Je propose ici une série de paysages nocturnes en montagne. Où les lumières de la nuit, remplacent celles du soleil.
La nuit, la montagne devient mystérieuse et impénétrable. Il n’y a plus un son, plus une lumière, on se sent juste un petit être posé sur sa planète, devant les forces de la montagne et l’immensité de l’univers.
Cette série vous permettra de découvrir autrement la photographie de paysage en montagne.
Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?
Au premier abord, le terme ‘confrontation’ me fait quand même à un aspect guerrier, à un combat. J’espère que ce n’est pas le cas! Plus sérieusement, adossée au mot « photographique », cette expression évoque pour moi un partage de styles, un échange avec les photographes.