Lionel Orriols
Les 10 questions Conf' à Lionel Orriols
Photographe autodidacte, j’aime regarder les choses autour de moi, m’imprégner des lieux que je rencontre et sublimer ce que je vois, ma démarche photographique s’inscrit dans cet état d’esprit.
Je me souviens à l’adolescence avoir été ému par une photographie prise au Nouveau Mexique par d’Ansel Adams (Moonrise – 1941) ; ce paysage atemporel a marqué mon esprit.
C’est pourtant bien plus tard en 1999 que je débute la photographie avec le désir intrinsèque de partager ma perception des éléments environnants.
Progressivement, je m’oriente vers la photographie en Noir et Blanc associée le plus souvent aux poses longues et au format carré pour donner aux images un côté intemporel et exprimer ainsi ma sensibilité. Vision onirique, parfois sombre, c’est un vaste mélange de sentiments intimistes que je tente de révéler en écrivant avec la lumière.
Une photo qui va m’émouvoir.
C’est une interprétation, une rencontre entre des lieux et mon imaginaire. Je crée une passerelle entre rêve et réalité où les conditions météorologiques jouent un rôle important car elles influent directement sur cette transition.
La nature, les instants éphémères et l’empreinte de l’homme.
Il y en a beaucoup… Mais des photographes comme Ansel Adams et Michael Kenna sont dans des styles singuliers des précurseurs.
Des photos inoubliables…
Je travaille sur plusieurs séries de paysages minimalistes et je poursuis également un travail qui met en scène l’enfance dans des paysages en pauses longues.
Une sélection d’images réalisées ces dernières années sur les bords du Lac Léman ; une invitation vers l’ailleurs.
Cette expression évoque pour moi l’enrichissement, la rencontre et le partage de points de vue.