Pierre Abensur
© 2016 – Pierre Abensur
Les 10 questions Conf' à Pierre Abensur
Un gars pas très intello qui se prend la tête et échafaude des projets compliqués et irréalisables…à quelques exceptions près.
Je travaille comme photojournaliste dans un quotidien genevois depuis le début des années 90. Mes premiers travaux personnels étaient des reportages en immersion traitant de marginalisation, de minorités ethniques ou religieuses, de crises, de rébellions…. Puis je me suis tourné vers des histoires un peu plus personnelles.
Un instant pour l’éternité ?
Je définis un thème qui m’intéresse, cherche la manière dont je vais le traiter et me met à la tache.
Ça part souvent du vécu autour duquel je brode.
En général on cite toujours les anciens, et si possible des étrangers ! Pour ne pas risquer de les croiser ? Mon rêve de jeune photographe était d’intégrer Magnum (!!!), j’adorais Bresson, Koudelka, Davidson et bien d’autres. Mais c’est peut-être Depardon qui m’a le plus inspiré.
Une qui ferait rire ou pleurer, selon les jours.
Rien de suffisamment avancé pour être mentionné.
La série s’appelle « Trophées subjectifs ». Des portraits de chasseurs costumés posant avec un de leurs trophées naturalisés à l’endroit même où la chasse s’était déroulée. Ca parle d’amour paradoxal, de lien aux origines, de revanche sociale. Le traitement photographique, inspiré de la peinture romantique fait clairement référence à cet élément là. Des images faites à la chambre, entre 2008 et 2015.
Sais pas…un battle à coups de pixels ?