Charlotte Pilat

Charlotte Pilat

© Charlotte Pilat 2020

On aime la lumière si particulièrement épurée et précise qui sculpte ces lignes droites vintages…

https://www.instagram.com/charlottepilat/

© Charlotte Pilat 2020

Les 10 questions Conf' à Charlotte Pilat

1

Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Charlotte Pilat. Je travaille actuellement comme graphiste à Annecy. Je suis passionné par l’image et j’aime vadrouiller à la recherche de détails à capturer. En quelques mots, les madeleines, le café et la photographie rythme ma vie.

2

Quel est votre parcours photographique ?

Je me suis mise à la photographie au lycée. J’organisais des shootings avec les moyens du bord, en achetant des accessoires dans des vide-greniers et en prenant comme modèle ma petite cousine ou mon grand-père. J’avais une envie de monter des petites scènes et de faire des films photographiques. Après l’obtention de mon baccalauréat, j’ai fait une école d’arts appliqués à Lyon, car j’avais déjà cette envie de devenir photographe. J’y ai obtenu un BTS en communication visuelle puis j’ai continué sur un master en Direction artistique. Actuellement, je travaille dans une entreprise de e-commerce. Je m’occupe de tous les aspects de l’image de la marque. Je pratique la photographie, en tant qu’indépendante, lorsque j’ai du temps libre.

3

Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?

Je pense qu’une bonne photo est une photo que l’on retient. Il n’y a pas de formule magique, pas de recette. C’est ce qui rend la photographie aussi passionnante.

4

Comment réalisez-vous vos photos (prise de vue, traitement, etc…) ?

Je travaille de deux manières bien distinctes :
D’abord, j’aime me promener avec mon appareil autour du cou. Partir en quête de détails, de décors ou de scènes intéressantes. Sans avoir vraiment d’idées précises en tête. Dans ces moments-là, je me perds dans mes pensées et j’attends que mon environnement me surprenne. Par ailleurs, je peux passer plusieurs heures sur Pinterest, à créer des moodboards, à chercher des thématiques et des accessoires ciblés.
Lors du shooting, je sais exactement ce que je souhaite. Cependant, je vais toujours au-delà de mes plans initiaux et laisse mon intuition me guider. Souvent, les meilleurs clichés sont ceux que je n’anticipe pas.
Dans les deux cas, j’accorde beaucoup d’attention dans le post-traitement. J’y accorde autant d’importance que la prise de vue.

5

Qu’est ce qui les inspire ?

J’essaie de diversifier au maximum mes sources d’inspiration. Je passe beaucoup de temps sur les sites d’inspiration, les réseaux de partage de photographie et d’illustrations. Aujourd’hui, la plateforme la plus pertinente pour mon travail est Pinterest. Les magazines comme les Others, Fisheyes et Milk sont une bonne source d’inspiration. Je collecte aussi les brochures un peu partout, surtout lors de mes voyages.

6

Quels sont les photographes que vous admirez ?

Je suis admirative du travail d’énormément de photographes. Les premiers qui me viennent en tête sont : Martin Parr pour ses scènes de vie ironiques, Romain Laprade pour son style épuré et ses ambiances vintages, Erwin Olaf pour ses mises en scène cinématographiques.

7

Quelle photo rêveriez-vous réaliser ?

Il n’y a pas une photo que je rêverais de photographier. Cependant, il y a beaucoup de décors et de pays que je rêve de photographier. Je pense que la photo rêvée est le fruit de l’imprévu.

8

Quels sont vos projets actuels ?

En ce moment, je collabore avec des artistes aux univers très différents. J’aime pouvoir explorer la photographie au service d’autres arts. De plus, j’espère pouvoir repartir en voyage d’ici peu.

9

Quelle série nous présentez-vous lors de cette édition des Confrontations Photo ?

Je présente la série « Lignes droites ». Cette série capture les temps-morts d’une course contre le temps perdue au milieu du désert d’Arizona.

10

Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?

L’expression « Confrontations photographiques » me suggère d’arrêter de me cacher derrière mon appareil photo. C’est aussi un rappel pour continuer à me confronter au monde, aux univers et aux cultures que je ne connais pas. De continuer d’explorer des territoires et des décors lointains tout en essayant d’y capturer ce qui me surprend, m’interpelle et me passionne.