David Renaud
© David Renaud 2020
Les 10 questions Conf' à David Renaud
Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?
J’ai découvert la photographie à l’âge de 17 ans. Je vis à Paris.
Dans mes images, l’atmosphère, les vibrations et le ressenti comptent plus que la description des faits. Ce sont des instants de calmes, des atmosphères sereines. Entre réalité et rêverie, ces images fugitives révèlent des instants secrets. Les personnages sont dans une attente, dans des songes. Animés par une vibration intime, ils sont entre le bien être et le doute. Que s’est-il passé juste avant et aussitôt après ?
Quel est votre parcours photographique ?
Je travaille dans le domaine de la publicité et la mode, la nature morte. Je réponds à des commandes pour des agences de com, des marques et des enseignes. Et puis, il y a mon approche personnelle ou je laisse libre court à mes envies, libéré de toutes contraintes.
Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?
Une bonne photo, c’est une image qui interpelle, qui montre la réalité sous un angle inattendu, qui crée une émotion, une petite musique dans la tête.
Comment réalisez-vous vos photos (prise de vue, traitement, etc…) ?
Mes photos sont réalisées sur différents supports : argentique, numérique.
J’apporte un traitement pour harmoniser l’atmosphère, les couleurs, les matières et donner aussi une touche picturale. »
Qu’est ce qui les inspire ?
La rêverie, un instant qui bascule, une esthétique. Mes photos racontent des histoires. Elles doivent être parlantes.
Quels sont les photographes que vous admirez ?
Bill Brandt, Ernst Haas, Robert Frank, Ikko Narahara, Paolo Rovesi, Diane Arbus, Elliott Erwitt,
Vivian Maier et tant d’autres…
Quelle photo rêveriez-vous réaliser ?
Celle que je n’ai pas encore faite. J’aime cette idée : « Faire des photos avec ses tripes et on verra ce qu’il en résultera »
Quels sont vos projets actuels ?
Actuellement je travaille sur trois thèmes : « Le silence des instants, « Jeux de lignes », « Décors urbains ».
Quelle série nous présentez-vous lors de cette édition des Confrontations Photo ?
Le silence des instants.
Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?
C’est l’expression d’une palette de points de vue.