Eric Forey
© Eric Forey 2020
Les 10 questions Conf' à Eric Forey
Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?
Je suis un photographe dont le terrain de jeu est la ville, mon environnement naturel dans lequel je me sens totalement adapté.
Quel est votre parcours photographique ?
Mon père, un peu follement, m’a offert mon premier appareil reflex argentique pour mes 10 ans en 1977, depuis j’ai un appareil greffé au bout du bras. Pour répondre aux diverses demandes je suis devenu professionnel il y a plus de 10 ans. Je suis également auteur aux Editions Knoware (compétence Photo) et Eyrolles. Et je suis formateur, peut-être ce qui me passionne le plus.
Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?
Une photo qui a un bruit, une odeur, qui ouvre des portes.
Comment réalisez-vous vos photos (prise de vue, traitement, etc…) ?
A l’instinct, en ville, au cours d’expéditions ciblées ou d’errances rêveuses. Même si je ne traite pas trop mes photos, je ne m’interdis rien, par principe. Seul le résultat compte.
Qu’est ce qui les inspire ?
La ville en elle-même, les relations quasi amoureuses que je peux tisser avec elle. Mais aussi tout ce dont je peux me nourrir avec une prédilection pour la peinture et la littérature.
Quels sont les photographes que vous admirez ?
André Kertész, Saul Leiter, Todd Hido, Raymond Depardon, Andreas Gursky.
Quelle photo rêveriez-vous réaliser ?
Celle qui ferait tomber amoureux de la ville ceux qui ne jurent que par la pleine nature.
Quels sont vos projets actuels ?
Je suis actuellement en train de commencer l’écriture d’un livre pratique qui devrait sortir aux alentours des dates des Confrontations. J’aimerai mettre en place des weekends de formations à la photo urbaines dans les grandes capitales européennes et je travaille notamment sur Londres.
Quelle série nous présentez-vous lors de cette édition des Confrontations Photo ?
Une série qui s’appelle Kromatik Cité, qui est ma série fondatrice, la colonne vertébrale de tout mon travail architectural.
Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?
Sortir de la solitude quasi autistique du photographe, échanger, grandir, se nourrir.