Philippe Isabey
© Philippe Isabey 2018
© Philippe Isabey 2018
Les 10 questions Conf' à Philippe Isabey
1 Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?
Je suis âgé de 45 ans bientôt et suis natif de Franche-Comté où je réside toujours.
Ma campagne Haute-saônoise me ravit et j’aime la mettre en valeur dans mon univers photographique au travers de ce que j’appelle mon « ordinaire extraordinaire ».
2 Quel est votre parcours photographique ?
Très tôt dans mon enfance, j’ai été initié par mon père au cours de nos flâneries dans les chemins de traverses à la pratique photographique. Mais ce n’est que depuis quelques courtes années que je m’y suis investi de manière plus « sérieuse » éprouvant l’envie ou plutôt le besoin d’exprimer mon ressenti au travers de diverses thématiques sur cette campagne qui m’entoure.
3 Pour vous, qu’est qu’une bonne photo ?
Pour moi qui suis en partie autodidacte, une bonne photo n’est assurément pas la plus originale, ni forcément la plus technique. C’est, je veux le croire, une photo qui va interpeller, faire voyager ou rêver, rire ou bien pleurer. Une bonne photo c’est celle qui trace un trait d’union émotionnel entre celui qui déclenche et celui qui regarde ! Un partage d’intimités…
4 Comment naissent vos prises de vues ?
Les prises de vues sont plutôt classiques, faites avec un boitier Canon plein format et un ou plusieurs objectifs, le plus couramment un 17-40mm. Le traitement quant à lui, dépend absolument de la thématique choisie et de ce que je souhaite véhiculer comme émotion.
Précisément sur cette série j’ai opté pour un recadrage au format carré et un traitement noir et blanc high key très poussé afin de donner un coté gravures aux allures japonisantes à mes images.
5 Qu’est-ce qui les inspire ?
Encore et toujours la nature dans ce qu’elle a d’intime et néanmoins de si quotidien à la fois. Les arbres en particulier, si chargés de symbolisme à mon sens, que je ne me lasse pas de les mettre en scène.
6 Quels sont les photographes que vous admirez ?
Autodidacte, ma culture photographique est bien mince… Aussi me suis-je forgé autour des photographes contemporains. Il est en fait bien difficile et embarrassant de dire du bien de photographes de leur vivant. D’autant plus lorsque l’un d’eux n’est autre que l’invité d’honneur de cette édition des conf…
7 Quelle photo aimeriez-vous réaliser ?
Je ne sais pas trop. Je préfère me laisser guider par l’envie ou l’instinct…ou par tout ce qui voudra bien me faire chavirer émotionnellement lors de mes errances.
8 Quels sont vos projets actuels ?
Ahhhh non ! Je ne parlerai pas, même sous la torture !
9 Qu’avez-vous envie de nous montrer lors de la prochaine édition des Confrontations ?
J’ai souhaité ici vous montrer les arbres tels qu’ils me parlent. Dans leur plus simple expression, le plus sobrement possible, presque de manière dépouillée et brute à la façon des sentiments qu’ils laissent transparaître. J’ai choisi de vous montrer ces êtres dans ce qu’ils ont de si beaux et grandioses et si fragiles à la fois !
10 Pour terminer qu’évoque pour vous l’expression « Confrontations photographiques» ?
Par l’image, cela m’évoque le partage de cultures et d’idées. Un rapprochement de toutes ces diverses sensibilités dans son expression la plus honnête, intime et amicale.
Et pour avoir déjà vécu cette expérience magique en 2014, j’en suis plus convaincu que jamais !