Adrien Golinelli
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Les 10 questions Conf' à Adrien Golinelli
1Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?
J’ai 27 ans et je suis né à Genève. J’ai fait des études de linguistique mais j’ai toujours pratiqué l’une ou l’autre forme de d’art, notamment le dessin.
2Quel est votre parcours photographique ?
Je suis autodidacte, et pendant longtemps je ne connaissais presque pas le travail d’autres photographes, historiques ou actuels. Ma photographie est donc très instinctive, et plutôt influencée par des domaines extérieurs, comme le cinéma.
3Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?
Une photo qui ne laisse pas indemne. Une photo qui émeut, qui donne plus de questions que de réponses.
4Comment naissent vos photos (prise de vue, traitement, impression) ?
J’ai toujours utilisé exclusivement de l’argentique. Cela pose toutes sortes de contraintes mais j’apprécie cela. J’aime la relation organique que je peux avoir avec mon appareil.
5Qu’est-ce qui les inspire ?
Un faisceau d’intérêts sur des questions sociales, politiques, économiques. Et surtout le sentiment que je peux apporter un éclairage nouveau, que je peux bouleverser des idées reçues. Sans quoi je m’abstiens simplement de réaliser un travail.
6Quels sont les photographes que vous admirez ?
Diane Arbus, William Eggleston, James Nachtwey, Martin Parr, Pieter Hugo… entre autres !
7Quelle photo aimeriez-vous réaliser ?
Une icône, une photo qui passerait dans la mémoire collective.
8Quels sont vos projets actuels ?
J’en ai plusieurs en cours, en Europe et au Moyen-orient.
9Qu’avez-vous envie de nous montrer lors de la prochaine édition des Confrontations ?
Une vision personnelle du Bhoutan, pays méconnu, une réflexion sur son concept de Bonheur National Brut.
10Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?
Cela m’évoque une lutte, une concurrence, mais j’imagine qu’il faut plutôt comprendre ça comme la confrontation de différents regards qui se complètent.