Mosak
A l’heure où la photographie est en train de se transformer totalement, Mosak décide de défricher les nouvelles possibilités offertes par les technologies à la fois de plus en plus complexes et accessibles.
En découle alors la face décalée, déjantée, délurée où retouches, bidouilles, manipulations génèrent des images drôles, sensibles, impossibles mais faisant toujours partie d’un univers cohérent.
Certains diront que ce n’est pas, que ce n’est plus de la photographie. Au sein du Collectif Confrontations nous apprécions cet univers visuel et nous apprécierons avec certitude le débat qu’il génèrera en octobre prochain.
Les 10 questions « Conf’ » à Mosak
Qu’aimeriez-vous nous dire pour vous présenter en quelques mots ?
J’ai 35 ans, papa d’une petite fille de 4 ans, pleine de vie, un travail chronophage, mais toujours à l’affût du moindre moment pour me consacrer à la photographie.
Quel est votre parcours photographique ?
Je suis diplômé de l’école Emile Cohl à Lyon, une école destinée à former dans différents domaines artistiques, où je me suis spécialisé dans l’illustration et la BD. Je me suis tourné vers la photographie après l’acquisition d’un reflex argentique, qui m’a permis en tant qu’autodidacte de faire mes premiers pas dans le monde de la photographie.
Pour vous qu’est-ce qu’une bonne photo ?
Une photo qui arrête le regard, qui donne envie de s’attarder dessus, un peu à la manière d’un tableau.
Comment naissent vos photos (prise de vue, traitement, impression) ?
Principalement par hasard. Si je fais aussi des photos en studio où le travail peut être parfois académique, mon travail s’appuie généralement sur une capture de l’instant, d’une lumière ou encore d’une attitude. Le format RAW avec lequel je travaille nécessite un post-traitement, et en ce qui me concerne j’affectionne particulièrement Lightroom et Photoshop. Les photos sélectionnées pour cette exposition, prises avec mon iPhone, répondent à ce besoin de capture du moment. Pour ces dernières, j’utilise différentes applications pour les traiter et y apporter ma touche personnelle jusqu’au rendu final.
Qu’est-ce qui les inspire ?
Ca peut être l’échange avec le modèle, un certain mélange entre mes idées et ce qu’il renvoie, parfois même à son insu.
Quels sont les photographes que vous admirez ?
Ils sont nombreux, mais j’ai tendance à plus retenir leur travail que leur nom ;).
Quelle photo aimeriez-vous réaliser ?
Je voudrais photographier une odeur. Ou un son.
Quels sont vos projets actuels ?
Avoir plus de temps que je n’en ai actuellement, pour me donner pleinement les moyens de mettre au jour tout ce qui fourmille dans ma tête.
Qu’avez-vous envie de nous montrer lors de la prochaine édition des Confrontations ?
Ce dont J’ai fait mention précédemment, à savoir une série de photos prises à partir de mon iPhone, et que j’ai baptisée « Apple Juice », en référence à la marque bien sûr, et parce que ces photos retravaillées à la manière d’une pomme pressée correspondent à ce fameux jus.
Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?
Il y a comme une petite notion d’opposition contenue dans le mot « confrontation », pour ma part je préfère l’associer aux mots rencontres et partage. Puisqu’au fond, nous sommes tous mus par la même passion.