Stéphane Robin
Stéphane Robin n’a de cesse d’interroger le monde qui l’entoure. Par l’œil aiguisé de son objectif, ce n’est pas des réponses au goût d’absolu qu’il propose, mais un regard épuré qui soumet au spectateur la possibilité d’une beauté passée inaperçue.
L’être, le corps, le temps… L’Homme y passe sous tous ses angles.
L’œuvre éclectique de Stéphane Robin flirt avec quelques messieurs d’un autre siècle tels que Man Ray, avec une série mouvante et émouvante « Agitation ». Dans son approche surréaliste du corps dans la série « Dcorps », Stéphane Robin retravaille l’image et provoque la matière. Enfin, sa création témoigne d’un souffle de liberté et d’une attirance incontestable pour le graphisme que révèle la série « Médusé ».
Virevoltant de la figuration à l’abstraction, de la photographie pure à des productions aux allures picturales, il ne s’inscrit dans aucun mouvement mais révèle par d’infinies formes et techniques sa propre sensibilité, son sens de l’esthétique, sa recherche du beau dans l’ordinaire et le quotidien. Il capture le vivant, le mouvant, la beauté vu par celui qui s’arrête un instant pour daigner la voir.
Copyright © 2016 Stéphane Robin
Les 10 questions Conf' à Stéphane Robin
Des premiers émois photographiques à l’âge de 18 ans jusqu’à aujourd’hui, du premier Praktica B100 au reflex d’aujourd’hui, du labo/salle de bain à l’imprimante numérique, ma passion est restée intacte.
Quel est votre parcours photographique ?
Autodidacte, je mène ma petite vie photographique sans les contraintes du professionnalisme, ce qui me permet peut-être une certaine liberté dans mes choix.
J’ai aussi depuis quelques années plaisir à organiser de petits événements artistiques…pousser les murs et accrocher le temps d’un week-end entre amis.
Une photo qui procure l’excitation dans la seconde précédent le déclenchement. Une image qui parle ensuite d’elle-même, ne m’oblige pas à poser des mots.
Comment naissent vos photos (prises de vue, traitement, impressions) ?
Une idée appelle une série. Je mène de front plusieurs séries, parfois éloignées les unes des autres…privilégiant l’une, délaissant l’autre au gré des opportunités, des rencontres.
Qu’est ce qui les inspire ?
Un certain goût pour le graphisme, la matière liant toutes mes séries.
Quels sont les photographes que vous admirez ?
Je ne voue pas une admiration démesurée aux « grands noms » de la photographie. Dernièrement, j’ai beaucoup apprécié les autoportraits de Louis Blanc.
Quelle photo aimeriez-vous réaliser ?
Hummm…
Quels sont vos projets actuels ?
Mon souhait actuel est de m’approprier un lieu dans ma ville, pour présenter mon travail en continu, rencontrer un public régulier, échanger sur l’art. Et puis bien sûr , continuer à exposer mes méduses, mes nus, mes portraits « argilés »…mes prochaines lubies…
Qu’avez vous envie de nous montrer lors de la prochaine édition des Confrontations ?
Une part de mon regard….
« Médusé » est née d’une admiration pour ces bêtes à la réputation urticante, dont je me suis amouraché depuis quelques mois, ces êtres que je mêle à ma matière.
Pour terminer, que vous évoque l’expression « confrontations photographiques » ?
Un moment d’échange comme je les privilégie, avec le public, avec des photographes de tous univers. Merci aux organisateurs pour cette belle opportunité.