Les invités d'honneur des Confrontations Photo de 2012 à 2021
Jean-Marie-Périer (2021)
Jean-Marie Périer a photographié les vedettes des années yéyé dans des scénographies incroyables pour Salut les copains. Il a fixé sur la pellicule « quelques garçons et filles de son âge qui venaient d’apparaître dans le la chanson » : Johnny, Sylvie Vartan, France Gall, Claude François, Michel Berger, Françoise Hardy etc. Tous lui confiaient joyeusement leur image.
Vincent Munier (2018)
De ses voyages, Vincent Munier rapporte et nous offre des photographies pures, grandioses et esthétiques : faune apaisée, gros plans animaliers, lacs gelés sous des ciels lourds qui n’ont de dramatique que l’idée romantique qu’on s’en fait. Evoquer le travail de Vincent Munier, c’est se remémorer des images de froids aussi grands que les prédateurs qui les hantent, et c’est ressentir ces immensités glacées où les acteurs sauvages ponctuent l’espace de points à peine colorés.
Sabine Weiss (2016)
Depuis sa légendaire exposition au MoMa de New-York jusqu’à nos jours, Sabine Weiss n’a cessé de poser son regard profondément empathique sur notre monde. En marge de ses nombreux travaux pour les plus prestigieux magazines, elle a glané d’un continent à l’autre, les instants de vie de ses contemporains, des jeux d’enfants, des scènes champêtres et des rues animées.
La Fondation Gilles Caron (2014)
Dans la cohorte des grands reporters qui paient un si lourd tribut à la liberté d’information, Gilles Caron serait-il entré dans la légende sans une disparition prématurée ? Sans le moindre doute car il était assurément un surdoué de l’image. On est en effet bien loin du mythe quand on évoque le destin de cet homme qui aura trente ans pour l’éternité, même s’il est difficile de réaliser aujourd’hui que la carrière de Gilles Caron n’aura duré que cinq années.
La dynastie Tairraz (2012)
Inviter la Dynastie Tairraz était une évidence pour cette deuxième édition des Confrontations Photo de Gex : Joseph, Georges, puis Georges II étaient guides ; Pierre Tairraz leur descendant, leur égal. Mais au-delà de la performance, leur savoir-faire leur a offert avec la plus grande des libertés, un regard aiguisé sur le monde de l’altitude. Ce regard ils l’ont transformé en ode dès lors qu’ils l’ont fixé au travers du viseur de leur appareil photographique. Du pied des séracs, ils ont ramené dans leur vallée des images sublimes pour les terriens médusés que nous sommes …
Le parrain du Festival : Jean Mohr (1925-2018)
C’est en 1955, à l’âge de trente ans, que Jean Mohr se tourne définitivement vers la photographie après qu’il ait acheté un appareil réflex qui devait être destiné à son frère. Ses premiers tirages, bien plus concluants que ses œuvres peintes, sont cette fois-ci salués par ses amis des beaux-arts. Il trouve enfin dans le médium qu’est la photo non plus une simple compétence graphique, mais bien le moyen d’exprimer son ressenti, de retransmettre l’émotion des instants saisis.